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Un cousin cannibale ?

Pierre FAURE, ancêtre de MM (SOSA 48 par rapport à MM), a vécu dans une commune rurale de Dordogne, proche de Nontron, jusqu'à sa mort en 1848. Ses huit enfants y sont nés. Cette commune s'appelle Hautefaye, connue sous le nom de

village des cannibales

Pour en savoir plus, regardons ce qu'en dit l'encyclopédie  Wikipedia :

 

Le drame de Hautefaye

"Il s'agit d'un cas assez unique dans l'histoire contemporaine en France. Le 16 aout 1870, c'est le jour de foirail à Hautefaye. Un jeune noble du coin, Alain de Monéys, vient y chercher une génisse. Il habite près de Bretanges dans le domaine familial. La France est alors en pleine guerre avec la Prusse, les troupes de Napoléon III  sont en pleine débâcle et dans le Périgord ultra bonapartiste, la nouvelle fait rage. Le cousin d'Alain de Monéys, Camille de Maillard, républicain convaincu, prend plaisir à se jouer des paysans présents en nombre sur le foirail, en lançant un "Vive la République" à la foule en colère qui se retourne contre lui. Camille réussit tout de même à s'échapper, aidé de ses métayers mais la rumeur circule en ville que son cousin, Alain, est au village et qu'il est forcément aussi "une vermine détournant l'argent des honnêtes paysans pour l'envoyer aux Prussiens".
Massacre à HautefayeLa rumeur enfle. C'est sur ces accusations infondées que sera massacré le jeune Alain par au moins deux cent personnes qui, tout en allant boire à l'auberge, revenait rouer de coups le jeune homme qui ne cessera de crier tout au long de son supplice : "vive l'Empereur". Rien n'y fait. Même le courage du curé et des métayers de monsieur de Monéys, ne permettra pas de le substituer à une foule en liesse, avide de sang, désireuse de commettre un sacrifice pour calmer sa fureur, née de la peur de l'envahisseur. Après avoir été frappé, sanglé comme un cheval, pris des coup de bâtons, de fourche, de crochet de boucher, il sera finalement, alors qu'on assemble à la va vite du bois et des meubles, brûlé vif sur la place dite du "Lac desséché" par ses principaux concitoyens, dont l'âge allait de 14 à 60 ans. En décembre 1871, lors du procès à Périgueux, on comptera 19 condamnés, dont 4 à mort, exécutés sur la place de Hautefaye. Le village dut à ce massacre son surnom de "village des Cannibales" car durant la crémation d'Alain de Monéys, certains auraient pris de sa graisse encore bouillante, l'étalant sur des tartines de pain (anecdote non prouvée). Le nom du village fut un temps condamné à disparaître et ses habitants frappé d'infamie."

 

Un historien, Alain Corbin, a analysé dans un ouvrage (voir bibliographie) les racines de cet événement, qui fut le dernier des massacres nés de la fureur paysanne. Sa conclusion précise : le massacre-supplice de Hautefaye constitue un geste politique.

 

Une question taraude MM :

l'un de ses huit cousins, enfants de Pierre FAURE, aurait-il eu un faible pour les tartines de pain ?

Auteur : Michel Meste.      Pages réalisées avec Kompozer.